Extraits du quotidien Sud Ouest du 17 Avril 2015:

...." le célèbre hôtel- restaurant du Pilat, métamorphosé ces dernières années par Philippe Starck, a dû essuyer hier matin devant le tribunal administratif de Bordeaux les observations de l'implacable rapporteur public Romain Roussel.

Celui-ci a purement et simplement demandé l'annulation du permis de construire accordé par la mairie de La Teste-de-Buch...

.... l'hôtel-restaurant situé en bordure de la dune du Pilat et disposant d'une vue unique sur les passes du Bassin, le banc d'Arguin et la pointe du cap Ferret, avait entrepris en 2013, sous l'égide de son designer fétiche, de s'agrandir. Six « cabanes » (la traduction arcachonaise de « luxueux bungalows ») et un parking situé à 300 mètres du site avaient été construits....

....Mais c'est l'aménagement du parking situé au pied de la dune qui a déclenché le scandale. D'autant que celui-ci s'est accompagné de la coupe sans autorisation d'une soixantaine d'arbres (la Co(o)rniche s'est engagée à revitaliser). Et qu'il se trouve en zone rouge. De quoi susciter l'ire du Syndicat du Grand site de la dune du Pilat, emmené par le conseiller régional EELV Michel Daverat et de l'association de riverains ADDPM, présidé par l'avocat Jacques Storelli. Tous deux ont saisi la justice.

En quelques minutes, au cours d'observations en forme de camouflet pour la commune et les services de l'état qui n'avaient à l'époque rien trouvé à redire à cet aménagement, le rapporteur public a balayé la question du parking : « En zone rouge du plan de prévention des risques d'avancée dunaire et de recul du trait de côte, toute construction est interdite », a-t-il martelé. Et si des exceptions existent, notamment pour les infrastructures nautiques, « le parking de la Co(o)rniche n'est pas une construction indispensable au tourisme maritime », a encore rappelé le rapporteur.

....

Le magistrat considère également que les six bungalows, très proches les uns des autres, ont été construits au mépris des règles établies par le PLU de la Teste. Celui-ci impose une distance minimale de 15 mètres entre les constructions situées sur une même parcelle.

Une règle qui ne vaut ni pour les garages, les annexes ou les constructions d'intérêt collectif. « Même avec beaucoup de bonne volonté, nous avons beaucoup de mal à considérer ces cabanes comme des garages ou des annexes », a lancé le magistrat. Et de poursuivre : « J'ai également une difficulté avec la notion d'intérêt collectif. Il faudrait alors considérer tous les hôtels comme relevant de l'intérêt collectif. »

Un point sur lequel appuie pourtant l'avocate de la Co(o)rniche...

Un jour, il sera classé monument historique », assure l'avocate rappelant que l'établissement a subi 16 millions d'euros de travaux et permet d'employer « 140 salariés locaux ».

On saura dans quelques semaines si ces arguments ont persuadé le tribunal de ne pas suivre les observations du rapporteur public (elles sont suivies dans la majorité des cas).

Notre analyse :

Où commence où s'arrête la zone de prévention des risques dunaires ?

Quelles mesures seront instaurées concernant le recul du trait de côte ??

Cette relocalisation est-elle déjà prévue par le GIP ??

A combien de millions se chiffre cette opération ??

Dernières minutes : Le verdict est tombé.

Autres liens :

" Fin du camping sauvage ?? " ( le 19 Décembre 2013 )

" Dunaire régulièrement érodé constructible ?? " ( le 13 Mai 2013 )

" Banalisation du bétonnage " ?? ( le 22 Août 2012 )

" Le bric à brac de l'intérêt particulier ?? " ( le 30 avril 2011)

"Ces images retouchées ne font pas partie de notre Royaume.

Nous tenons à dédicacer cette page à ceux qui jonglent constamment avec leurs maigres deniers, en repoussant le budget voyages et vacances pour plus tard.

Que reste-t-il à ceux qui ne dispose que de maigres revenus ??

Il leur reste trois éléments : 1 l'ingéniosité , 2 l'imagination , 3 la créativité ."

Nous tenons aussi à témoigner notre solidarité &envers la Californie (Etats Unis d'Amérique ) victime d'une pénurie d'eau .

Retour à la page Infos: