Il fut un temps où les défenseurs du bois condamné n'étaient point en disgrâce vis vis du petit Versailles, durant ce temps là Valère le valet chargé du bien être de notre Souverain, nous faisait des confidences sur le moyen de se débarrasser de la gazette de Colombine avec ses chroniquettes, elle exaspérait le pouvoir.

Mais comment voulait-il éliminer ces pamphlets?

Tout simplement en la privant d'informations, complètement isolée sans nouvelles, elle s'éteindrait toute seule.

Et son maître relançerait une nouvelle revue où il passerait pour "un saint accomplisseur de miracles" pour reconquérir le trône.

Depuis ce temps là, nous nous sommes méfiés et oui si l'information est sous le contrôle du pouvoir:
Serons-nous les prochains exilés par une lettre de cachet ?

L'important pour le marquis de Pataquès c'est son "sublissime" amphithéâtre qui disposent de gradins avec les plus inconfortables des coussinets du Royaume.

Alors oui, rester 1 heure dans ce genre de théâtre "bricolé à la hâte" revient plus à la torture, qu'à l'amusement car vos muscles fessiers n'auront qu'une envie quitter ce lieu de fanfaronnades de toute urgence.

Il se congratule qu'il soit toujours complet. Mais nous sommes peinés de voir "un si grand Candide dans l'art de la plume" tomber dans l'anonymat le plus absolu.

Et oui, aucun média du Royaume, aucun salon littéraire ou culturel n'a évoqué sa gazette depuis deux ans déjà.

Il avait pris comme originalité le même éditeur que Colombine mais sans aucune gravure . Et son titre n'était pas aussi évocateur que son contenu car il avait choisi : " Passion et Tendresse ".

Hélas à la première lecture, nous remarquons que cela ne ressemble guère à un roman à l'eau de rose.

Il évoque son courage de briser l'étiquette du haut conseil, pour dévoiler son analyse face aux méchants doudoux Pissenlinoux.

Mis à part lustrer les souliers vernis et les rubans de notre chevalier bétonnant, il vit dans un monde manichéen et simpliste avec des étoiles de mer .

Il écrit courageusement deux chroniques pleines de " lapalissades" et soudain c'est le syndrome de la page blanche.

Alors oui, c'est la bérézina cher Marquis, mais le petit Versailles vous gratifie de nouveaux domaines pour vos proches .

Plus tard après le manuel durable du petit courtisan, il souhaite permettre à tout à chacun d'exprimer son opinion sur l'actualité du Royaume mais bon ce nouveau concept n'attire pas foule. Il n'y a guère qu'un petit quarteron de chroniqueurs face à l'immensité de la toile.

Et depuis quelques mois, c'est le vide absolu.
Mais vous ne devinerez jamais ce que le Marquis fait quand il croise un opposant, il bat en retraite dans son petit Trianon.

Face à la grogne des jeunes indignés sans chaumières qui se prépare vous n'êtes pas de taille, mon bon Marquis.

Quant au chevalier servant qui est devenu Chancelier des Royaumes Unifiés, nous sommes profondément déçus par ses « réunionites à la Louis XV » établies trop tard selon l'intéressé et qui laissent mariner les professionnels de la mer.

Pour nous, ce chevalier servant est responsable d'une citadelle où règne partout le désordre " des bouchonnades de carrosses ".

Même les barbiers arracheurs de dents fuient le coeur du Royaume pour sa périphérie.

Partout nous pouvons entrevoir dans les ruelles le nom d'un grand bâtisseur alors qui règne véritablement sur notre Royaume le bâtisseur ou notre chevalier servant ??

Autres liens :

"Menus plaisirs et rares privilèges"?? ( le 12 Février 2012)

"A quand une réelle souveraineté ?? " ( le 31 janvier 2011)

"Le grand désenchantement ??" ( le 31 décembre 2010)