le 21 Mars 2013 à La Teste de Buch

"Aménagements à la carte Pour Payer Plus " ??

 
 

Extraits du quotidien Sud Ouest du 18/02/13:

... Après un départ des plus chaotiques, le processus d'élaboration du Plan de Prévention de risques naturels (PPRN) liés à la submersion marine à repris.

Vendredi après-midi, le premier comité de pilotage s'est réuni à Gujan-Mestras.

" Nous ne nous étions pas compris ", commente sobrement le sous-préfet, Jean-Pierre Hamon. En cause, une série de cartes qui avaient été émises et sur lesquelles un trait épais délimitait le périmètre des zones à risque, englobant parfois des sites pour le moins surprenants. ....

Les dix maires du Bassin avaient en concert fait bloc et rejeté le plan qui n'en était pas encore un.

" Il s'agissait pas de cartes règlementaires mais de documents d'instruction ", explique bien Alain Guesdon, le directeur adjoint de la Direction des territoires et de la mer (DDTM).

Un excès de précipitation aurait conduit à la levée de boucliers des élus ? Peut-être un défaut de concertation, c'est en tout cas ce qui se dégage du nouveau processus actuellement mis en place.

" Oui, nous renforçons la concertation avec les élus à travers des réunions de travail et des comités de pilotage où participent aussi les professionnels, pêcheurs, ostréiculteurs, les associations de défense de l'environnement, les chambres consulaires " expliquait vendredi soir le représentant de l'Etat. ....

.... " La carte offre donc certains aménagements...à la carte. Tout l'enjeu des mois ( et années) à venir est précisément de s'entendre sur la cartographie. ...

Alors que le (PPRN) liés à la submersion marine s'annonce en cours voilà qu'un titre attire l'attention du contribuable ??

Edito - La rédaction - La Dépêche du Bassin N° 876 -Du 7 au 13 mars 2013:

" Bombes à retardement " Les piscines de la Cobas, l'hôtel de ville de La Teste, le pôle de solidarité à Lanton ...

Ces trois projets, parmi des dizaines d'autres en France, ont un point commun. En bref, les communes ou les collectivités confient à un groupement privé le financement, la construction et l'exploitation d'équipements publics.

En contrepartie de la réalisation du projet, le donneur d'ordres public verse un loyer sur 20, 25 ou 30 ans. Lorsque le contrat arrive à échéance, la ville devient propriétaire de l'ouvrage. " Depuis l'ordonnance de 2004 qui les autorise, plus de 150 projets de bâtiments ont été lancés dans le pays, dont un tiers déjà livré ", rappelait le quotidien Les Echos, il y a quelques jours. Sur le bassin, la procédure à ses défenseurs comme Yves Foulon ou Jean-Jacques Eroles :

" Ce choix relevait de l'évidence.

Depuis 5 ans, nous nous sommes mis en position d'absorber les loyers sans que cela pèse sur notre capacité d'investissement ", expliquait le maire testerin en décembre 2012. Mais le PPP, comme le nomment les initiés, est loin d'être banalisé et suscite encore de vives critiques. Les plus fréquentes ?

Ces dispositifs seraient trop onéreux, trop favorables aux majors du BTP et ligoteraient les finances d'une ville pour un quart de siècle ..." Les loyers versés au privé reviennent au final à payer deux à trois fois plus cher le coût de l'équipement initial " constate " Le Parisien ".

De plus, comme le souligne " Le Monde ", "en cas de dérive financière, les maires et les élus concernés ne seront plus en poste pour répondre de leurs choix ".

Mais à Bercy, là où certains parlent de ces partenariats comme des " bombes à retardement ", la mission d'appui aux PPP travaillerait à une adaptation du dispositif. Elle préconise déjà des contrats plus courts afin de mobiliser plus facilement des financements bancaires.

Quoi qu'il en soit, en moins de dix ans, la France est devenue championne d'Europe des PPP, en nombre et en volume investi.

Notre analyse:

Où sont passés nos professionnels de la transparence ??

Qui lancera le prochain PPP ??

Autres liens:

"Vilain et très coûteux"?? ( le 30 Décembre 2011)

"Occulter des évènements ??" ( le 09 Octobre 2010)

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