le 09 Octobre 2010 à La Teste de Buch

" Occulter des évènements??"

 
   

Extraits du La Teste Mag n°4 d'Avril 2009 (page 21):

Quelques évènements météorologiques exceptionnels:

1950 29 décembre Rupture de la digue (conseil municipal,séances du 08/01/1952 et du 01/03/1952).

Extraits du quotidien Sud Ouest du 29 Décembre 2008:

L'entretien des digues est abordé de façon récurrente au cours des réunions de l'association du quartier des Bordes et ce n'est pas sans raison.

En effet, le Bassin a connu plusieurs raz-de-marée, le 28 octobre 1882, le 8 janvier 1924, mais c'est celui du 29 décembre 1951 qui a provoqué la rupture de la digue des prés salés, et marqué les esprits par son ampleur, sa soudaineté en pleine nuit.

Le service des archives municipales en a conservé les traces et a bien voulu apporter son aide à cette "enquête".

Ainsi le témoignage d'une habitante du quartier des Bordes rapporte combien le 29 décembre 1951, elle fut traumatisée de se réveiller dans le noir, les objets flottants autour d'elle: " Les tapis, les chaussures faisaient petits bateaux".

Les eaux montaient et personne ne savait si cela allait s'arrêter...On se réveilla les enfants, récupéra le maximum de vêtements chauds et on monta dans les étages...

....Le maire de l'époque Aristide Ichard et son premier adjoint relatent ces événements en détail, lors d'une séance extraordinaire du Conseil Municipal le 8 Janvier 1952.

"C'est un chaos, un désastre incalculable. Cette masse d'eau a rompu les digues, causant ainsi de nombreuses brèches dont la plus importante est celle du bassin de la Société ostréicole testerine, longue de plus de 30 mètres et profonde de 6 mètres.

Elle a entraîné l'inondation des bassins dégorgeoirs ostréicoles et des habitations attenantes.

L'eau a atteint 1,50m environ et même davantage par endroits, en contrebas [...]"

...La municipalité a dû faire appel à l'armée qui a envoyé sur le champ un premier contingent de soldats.

Le maire poursuit: "Le matériel nécessaire palplanches et madriers nous a été fourni par les scieries locales[...].

Il a fallu ensuite trouver 7000 sacs de jute auprès des ostréiculteurs, de la Cellulose du pin et d'une maison de Bordeaux.

C'est ainsi que 300 tonnes ont été charriées".

Les troupes militaires furent logées dans la salle des fêtes, la salle de gymnastique du patronage et ravitaillée par les hôtels locaux,pendant que la population constatait l'ampleur des dégâts du haut d'un monticule de terre, futur boulevard Curepipe.

Notre analyse:

Qui a raison entre le quotidien et le mag "conte de fées"??

Pourquoi le Château résume cet évènement en une ligne ??

Autre imprécision sur la même page du mag:

1978 11 Janvier Rupture de la digue A aux Prés salés Est.

Plus nous arrivons à notre époque plus le résumé se raccourcit ??

venir à la page infos