Extraits du quotidien Sud Ouest du 13/03/2012 :

Le Schéma de cohérence territorial (Scot), qui fixera les contours de l'avenir du Bassin jusqu'en 2030 devrait être voté avant l'été. En attendant les élus en discutent.
A chaque fois qu'ils se réunissent, ils parlent que des grandes choses, de l'avenir du Bassin et des gens qui y habitent et même de ceux qui y habiteront. .....

Après avoir parlé de budget (celui de l'an passé et celui de l'année à venir), Il est donc question du document d'orientations et d'objectifs dont une première version a été présentée l'été dernier. Il s'agit d'encadrer par écrit le développement du Bassin. Michel Mayenc, le directeur du Sybarval, présente donc un diaporama très fouillé.

Densifier ou ne pas densifier.
Impossible ici de résumer son propos, tant il entre dans le détails sur les espaces proches du rivage, les coupures d'urbanisation ou encore le Projet d'aménagement et de développement durable. Et puis il est difficile de fixer les esprits puisque, par exemple, le plan de prévention des risques littoraux, relatif aux risques de submersion marine, n'a pas encore été dévoilé.

Reste que certains chiffres ou certaines projections retiennent l'attention. Par exemple, sur la consommation de l'espace par l'urbanisation.

Entre 1991 et 2004, sur l'arrondissement, chaque année, 114 hectares étaient consommés.

Mais entre 2000 et 2004, le chiffre était de 170 hectares.

" L'évolution de la tâche urbaine sur la carte montre cependant un effort de densification pour justement consommer le moins d'espace possible " remarque Michel Mayenc.

Sauf que cette densification, recommandée par l'Etat, ne convient ni à tout le monde ni à toutes les situations. Michel Sammarcelli, le maire divers droite de Lège-Cap-Ferret par exemple, craint que cette densification " ne mette en l'air certains paysages". Serge Baudy maire sans étiquette de Marcheprime, dit la même chose. Et Jean-Guy Perrière, maire UMP d'Arès et président du Sybarval, va dans le sens : "Il faut économiser l'espace, mais aussi respecter les identités locales. Il faudra que ce soit nous qui décidions et pas un cabinet d'études qui à la culture de la ville."
La tâche urbaine en 2030 est estimée à plus de 14 000 hectares. " Et c'est finalement pas tant que ça par rapport à la surface totale du territoire ", lance Bruno Lafon, le maire sans étiquette de Biganos.

Et puis la question des zones commerciales vient sur le tapis. Mais là, pas de débat, malgré la guerre des recours qui empoisonne actuellement le climat entre les grandes enseignes sur les rives du Bassin.
Peut-être que la discussion a déjà eu lieu, entre maires, lors de la réunion du bureau ...

Notre analyse:

Toujours en attente de la protection du patrimoine ??

Du cadre paysager et de la qualité de vie ??

Pas d'embellissement avant 2030 ??

Autres liens:

"Un moratoire pour le SCOT" ?? ( le 27 Juin 2011)

La grande inconnue du Scot ?? ( le 11 Novembre 2009)

"Une vision d'avenir des rails" ?? ( le 28 Septembre 2009)

Le Sybarval bientôt en ligne ?? ( le 8 Février 2009)

Un Scot sans réelle motivation?? ( le 12 Juillet 2008)

Le Scot est-il la somme des PLU?? ( le 19 Mai 2008 )

Le Sybarval et les zones vertes?? ( le 11 Mai 2008 )

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