Extraits du journal Sud Ouest du 26 juillet 2011.
Un plan qui ne passe pas ....

L'association de sauvegarde du patrimoine immobilier testerin (Aspit) milite pour conserver d'anciens bâtiments qui sont menacés par des projets immobiliers.

La présidente Nicole Léglise est irritée par les projets concernant deux écoles du centre ville :

" Alors que partout en France les écoles type Jules-Ferry sont réhabilitées. Ici à La Teste de Buch on va les raser. L'école Gambetta va disparaître, on conserve une partie de la façade, tandis que l'école Jean-Jaurès sera rasée pour faire place à des immeubles. "

...... Seul point de satisfaction, l'embauche pour trois mois par la municipalité d'une étudiante d'histoire de l'art de Bordeaux 3 pour continuer l'inventaire nécessaire à l'établissement d'une charte architecturale.

Des quartiers anciens
L'Aspit a donc fait part de ses revendications lors de l'enquête publique sur le plan local d'urbanisme (PLU). Concernant la protection du bâti ancien. L'Aspit réclame pour les quartiers du centre ( Louis Cassis et Mourlane ) une meilleure protection : " Il nous semble important de protéger ces deux quartiers au titre des protections identitaires. ........

Extraits du journal Sud Ouest du 29 octobre 2011
......
La présidente a débuté en donnant un satisfecit au plan local d'urbanisme pour avoir protégé les quartier de Cassis et de Mourlane, situés rue de la Marne, Chanzy, Foch. Puis le discours s'est fait plus incisif mettant en cause la hauteur permise jugée excessive.

L'évocation d'un immeuble dans le quartier de Péchic a soulevé un tollé dans la salle, la hauteur et la disposition du bâtiment privent les voisins proches de lumière et de tranquillité.

En résumé pour l'Aspit " le PLU n'est pas protecteur mais plutôt inquiétant ".

Denis Blanchard Dignac administrateur de l'Aspit interpelle le directeur du cabinet du maire Marc Muret au sujet de l'application du nouveau PLU.

Après le vote du 6 octobre, il est applicable pour les permis de construire déposés actuellement, ceux qui ont été déposés antérieurement, seront étudiés cas par cas.

Christine Castaing a évoqué l'école Gambetta et regrette de n'avoir pas eu la possibilité de prendre connaissance des plans.

Par ailleurs l'inventaire des maisons anciennes est loin d'être achevé, document nécessaire pour l'élaboration d'une charte achitecturale à laquelle l'Aspit est attachée. ......

L'assemblée générale extraordinaire qui a suivi avait pour but de modifier les statuts afin de permettre à l'Aspit de déposer un dossier d'habilitation auprès de la préfecture de la Gironde. L'association va ainsi pouvoir déposer tous les recours gracieux ou recours au tribunal administratif en lieu et place des adhérents. La modification a été adoptée à l'unanimité.

Notre analyse:

Où en est la charte architecturale ??

A quand un bilan patrimonial pour les bâtiments anciens ??

Autre lien :

"Enterrons le patrimoine pour une ville nouvelle ??" ( le 22 février 2011)

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