le 22 Octobre 2011 à La Teste de Buch
"La fragilité de la côte océane"??
Extraits du quotidien Sud Ouest du 8 octobre 2011:
Tous les élus, ce jeudi soir, autorisent le maire à solliciter des subventions pour des travaux au niveau du musoir de la Corniche. Le recul du trait de côte y est en effet de 2,2 mètres par an.
« Dans vingt ans, les habitations ne seront qu'à quinze mètres du point de rupture », assure Jean-Jacques Eroles.
Reste que la discussion sur le sujet fut tout de même animée. Le socialiste Pierre Pradayrol feint d'être étonné :
« Vous aviez clamé haut et fort, M. le Maire, que vous ne paieriez pas ces travaux et qu'ils étaient de la responsabilité du Syndicat mixte de la Dune. »
Jean-Jacques Eroles raconte que le syndicat a refusé de payer :
« Le syndicat a les recettes du parking et nous avons les dépenses ! Et vous qu'avez-vous fait quand vous étiez au pouvoir ? »
L'opposant sourit : « Si nous avions tout fait, que vous resterait-il à faire ? »
Réplique immédiate du maire :
« Si vous aviez tout fait, vous ne seriez peut-être pas là… » C'est-à-dire sur les bancs de l'opposition.....
Extraits du quotidien SUD OUEST du 18 Octobre 2011:
Suite à l'article paru le 8 octobre suite au Conseil municipal, Michel Daverat, conseiller régional, président du Syndicat mixte de la grande Dune du Pilat, tient à apporter des explications sur les travaux du musoir de la Corniche:
« Je tiens à rappeler d'une part que le musoir empierré au pied de la terrasse du restaurant la Co (o) rniche est destiné à protéger cette zone de l'érosion, compte tenu de la proximité de l'urbanisation, dit-il.
Cet ouvrage protège donc les perrés situés au nord du site classé et gérés par l'Association syndicale autorisée.
D'autre part, le Syndicat mixte a pour objet de préserver la qualité environnementale et touristique de la dune tout en prenant en compte sa fragilité.
Le Syndicat mixte n'est donc pas concerné par l'ouvrage en question et ne peut être taxé d'avoir refusé de payer des travaux ne le concernant pas.
À la décharge de la commune, cet ouvrage est situé sur le domaine public maritime, donc de la responsabilité de l'État.
La côte pylataise n'est pas la seule concernée par l'érosion.
L'observatoire de la côte Aquitaine, sous l'égide du Groupement d'intérêt public littoral (GIP) , a réalisé une étude stratégique de gestion du trait de côte, étude qui a été présentée aux élus le 8 septembre 2011 à Lacanau Océan lors de la journée Érosion 2, organisée par le GIP.
Le constat d'une impuissance face à ce phénomène de montée des eaux amène les élus du littoral à modifier leur stratégie et à abandonner l'édification d'ouvrages lourds (enrochement, perrés, etc.) et à envisager des solutions comme le repli.
Même si des situations d'urgence rendent des travaux nécessaires, nous n'échapperons pas, nous aussi, à une réflexion plus globale sur le devenir de notre littoral testerin. »
Notre analyse:
Au cours des années, combien d'études et de ressources jetées à l'eau ?
A quand des retraits et des ouvrages ??
Autre lien:
"L'escalier de la discorde" ?? ( le 5 Décembre 2009)