le 8 Novembre 2010 à La Teste de Buch
" Mini maxi toilette sèche en forêt testerine ?? "
Extraits de l'hedomadaire La Dépêche du Bassin n°752 du 21 au 27 Octobre 2010 page 11:
La Teste-de-Buch, c'est 26.000 hectares donc 24.000 protégés, soit 92% du territoire...
Extraits de l'hedomadaire La Dépêche du Bassin n°752 du 21 au 27 Octobre 2010 page 3:
....Que l'on soit clair, ce n'est pas demain, ni même après-demain, que le Bassin infiltrera ses eaux usées, préalablement traitées, dans son sol. Mais la porte est ouverte et le Siba s'y engage. Explications.
Suite à la dernière Clis, en septembre 2008, les associations écologistes avaient posé la question:
"Pourquoi n'infiltrez-vous pas les eaux traitées au lieu de les rejeter en mer par le Wharf?"
"Je n'écarte pas cette hypothèse", a répondu alors le maire ferret-capien, tout en demandant que l'on réalise une étude de préfaisabilité . Cette étude a été effectuée pour le Sud-Bassin par Safege, une société d'ingénieur-conseil, avec pour conclusion:
"Oui, la technique d'infiltration est possible sur une zone située dans la forêt de La Teste.
Mais à condition de n'infiltrer que 20.000 m3 au maximum sur les 30.000 m3 d'effluents urbains quotidiens."
Si 20.000 m3 peuvent être infiltrés au sud, il reste 10.000 m3 à infiltrer. Mais où? Au nord pardi !
Le collecteur nord a été posé il y a quarante ans. Il est aujourd'hui trop petit et obsolète pour l'augmentation démographique. Son remplacement coûterait un million d'euros le kilomètre, sachant que 30 kilomètres sont à refaire...
Les services du Siba se sont posé la question : " Une station d'épuration comme celle de La Teste revient à une vingtaine de millions d'euros. Pourquoi ne pas construire une au nord et faire de l'infiltration.
Une nouvelle étude de préfaisabilité a ainsi été commandée il y a plus d'un mois et la veille de la Clis, jeudi 13 octobre, le Siba a reçu le rapport de Safege affirmant qu'une infiltration des 10.000 m3 restant est possible sur le Nord-Bassin.
Mais le Siba insiste lourdement:
"Ceci est une étude de préfaisabilité. Nous savons intellectuellement, il est possible d'infiltrer au sud et au nord. Nous ne savons pas si nous allons le faire dans trois ou cinq ans mais nous réfléchissons.
Dans l'avenir, la solution peut passer par du rejet en mer et de l'infiltration au nord et/ ou au sud."
Notre analyse:
Pourquoi cette infiltration est absente du PLU ??
Pourquoi utiliser des hectares de forêt testerine soit disant protégée pour traiter 20.000 m3 d'effluents urbains quotidien??
